De nombreuses personnes rêvent d’avoir leur propre espace wellness. Si ces équipements sont encore considérés comme un luxe de nos jours, ils ne sont plus rares dans les maisons contemporaines. Il est toutefois recommandé avant l’achat de se renseigner sur les coûts de l’eau et de l’énergie et de tenir compte également de l’entretien nécessaire.
Deux noms pour la même chose
La seule différence entre les termes « jacuzzi » et « bain à remous » est que le premier est un nom de marque et le second un terme générique. Mais il s’agit en fait de la même chose : une baignoire équipée d’une pompe et de buses pour créer un effet de bain à remous.
Les jacuzzis peuvent être installés aussi bien à l’intérieur, dans la salle de bains, que dans le jardin. Ils existent même en version portable ou gonflable. En matière de forme, on n’a que l’embarras du choix avec des bassins classiques ronds ou rectangulaires, mais aussi des variantes trapézoïdales ou elliptiques. Les modèles standard peuvent être aisément équipés de fonctions supplémentaires.
Un jacuzzi comprend une ou plusieurs buses, qui assurent un apport continu d’air – ou dans certains cas d’oxygène pur – dans l’eau des jets. Une pompe de circulation dans le bassin aspire l’eau, qui est oxygénée sous pression et rejetée dans le bain par les buses. On trouve également sur le marché des jacuzzis équipés d’un système d’air, dans lequel l’eau est alimentée en air par une pompe à air. Lorsque l’air est préchauffé, l’eau se refroidit plus lentement.
Les coûts d’entretien dépendent du type d’isolation. Si le jacuzzi est entièrement rempli de mousse, ils seront moins élevés. Il faut compter avec des frais d’entretien annuels compris entre 100 et 300 francs. Les produits d’entretien doivent généralement être ajoutés une fois par semaine. L’installation d’un ozonateur peut réduire considérablement l’utilisation de ces produits, car il empêche la formation de germes.
L’odeur caractéristique du sauna
Le jacuzzi se combine parfaitement avec un sauna. Étant donné que les fabricants proposent aujourd’hui des saunas même en format armoire, intégrer les deux équipements est aussi possible dans les espaces relativement réduits. Pour le sauna, l’isolation à la vapeur est d’une importance capitale. Il convient également d’assurer une aération suffisante, par des fenêtres ou par un système de ventilation mécanique. Sinon, des moisissures risquent de se former, car l’eau de condensation produite pendant la séance de sauna reste normalement dans la pièce.
Le matériau de construction le plus courant pour les saunas est le bois, qui joue d’ailleurs un rôle déterminant dans la sensation de confort procurée par le sauna et son odeur caractéristique. Si le verre est également employé de nos jours, les propriétés des deux matériaux restent très différentes. Contrairement au verre, le bois a la capacité d’emmagasiner efficacement la chaleur et de la restituer plus lentement. En outre, les saunas en verre n’ont pas l’odeur familière du sauna.
Combien de temps doit-on rester dans le sauna ?
Trois séances de sauna par visite sont largement suffisantes. Les résultats de nombreuses études scientifiques sur les effets du sauna suggèrent qu’il n’y a plus d’avantages pour la santé après la troisième séance. Chaque séance ne devrait pas excéder 15 minutes.
Entre deux séances de sauna, il est important de veiller à compenser une éventuelle surchauffe du corps. On peut retourner directement au sauna après un bain de pieds chaud ; en revanche, ceux qui renoncent au bain de pieds devront laisser s’écouler une bonne dizaine de minutes et se reposer pendant ce temps. Cet équilibrage plus rapide de la température grâce au bain de pieds est lié aux propriétés des vaisseaux sanguins : fortement dilatés dans le sauna, ils se resserrent avec l’eau froide. Lorsque les pieds sont ensuite plongés dans l’eau chaude, un réflexe se produit au niveau de la plante des pieds et les vaisseaux se dilatent à nouveau en l’espace de quelques minutes.
Trouver le type de sauna adapté à ses besoins
Le sauna traditionnel et le sauna à infrarouges se sont tous deux révélés sûrs et efficaces. Les avantages réels d’un type de sauna par rapport à l’autre sont davantage liés aux aspects pratiques, au confort et aux préférences personnelles.
Dans le sauna traditionnel, ou sauna finlandais, l’air est chauffé entre 70 et 90 degrés par un poêle électrique ou à bois équipé de pierres volcaniques. L’humidité de l’air est faible. Il est possible d’ajouter des huiles essentielles au sauna.
Dans le sauna infrarouge, c’est le corps lui-même qui est chauffé, avec des températures ambiantes oscillant entre 40 et 60 degrés. L’humidité de l’air est plus faible que dans les autres types de sauna. Le cœur est moins sollicité, ce qui autorise des séances plus longues. Le sauna infrarouge est équipé d’un panneau rayonnant ou d’une plaque chauffante. Contrairement au sauna traditionnel, il ne nécessite que quelques minutes pour se réchauffer.