Construction

Le toit : fonctionnalité et esthétique

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Le toit d’un bâtiment apporte la touche finale à tout processus de construction. Les différents éléments qui le constituent s’ajustent les uns aux autres pour composer un ensemble fonctionnel. Si la vocation première du toit est de protéger contre les intempéries, ses qualités esthétiques ne sont pas à négliger. En effet, une maison doit s’intégrer harmonieusement parmi les autres habitations du quartier où elle est construite. Dans tous les cas, le choix du matériau de couverture devra respecter les prescriptions des autorités compétentes en matière d’urbanisme.

Les maîtres d’ouvrage disposent cependant d’une certaine marge de manœuvre pour personnaliser leur toiture. Ce faisant, ils s’intéresseront plus particulièrement à des facteurs comme le prix et l’entretien. Pour le côté esthétique, on pourra combiner des éléments de couverture de diverses formes et coloris. La tendance actuelle privilégie les toits rectilignes dans des teintes sombres. Les tuiles traditionnelles en béton ou en terre cuite sont parfaites pour réaliser des toitures aux lignes épurées. Les couvertures en métal sont également très appréciées actuellement. Dans tous les cas, le maître d’ouvrage devra se procurer les informations nécessaires au moment voulu afin de prendre la meilleure décision possible concernant sa toiture.

Ne pas lésiner sur les matériaux

Choisir ses matériaux de couverture uniquement selon des critères de prix, c’est s’exposer à des coûts ultérieurs supplémentaires si la qualité des matériaux s’avère finalement insuffisante. Le toit peut par exemple perdre son étanchéité. Une mauvaise isolation aura quant à elle un impact direct et à la hausse sur la facture de chauffage.

Un autre critère à prendre systématiquement en compte pour choisir son matériau de couverture est la possibilité d’un impact négatif sur la santé. En effet, la présence de matériaux « nuisibles » au niveau du toit peut entraîner des conséquences néfastes pour les occupants. Évoquons également ici le phénomène des toits bruyants : le tambourinement de la pluie ou de la grêle sur la toiture n’est pas relaxant ni romantique pour tous les occupants de la maison, loin s’en faut.

  

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Les matériaux de couverture courants

Les tuiles en terre cuite ou en béton figurent parmi les matériaux de couverture les plus employés. Les tuiles en terre cuite sont obtenues à partir d’un mélange de terre glaise et d’argile que l’on cuit, puis que l’on durcit à haute température. Leur couleur dépend de leur composition naturelle : c’est par exemple à l’oxyde de fer que les tuiles doivent leur teinte naturellement rouge. Elles se parent de nuances grises lorsqu’une exposition à la vapeur empêche l’oxyde de fer de se former. Pour accentuer certaines tonalités, on peut ajouter au mélange différentes boues d’argile. Les tuiles en terre cuite peuvent également être vernissées ou se voir appliquer un revêtement coloré ou incolore, et offrir ainsi des propriétés de résistance aux intempéries encore améliorées.

Les tuiles en béton sont issues d’une production industrielle. Plus faciles à mettre en forme que des pierres naturelles, elles sont cependant tout aussi résistantes au gel et à la rupture. Ces tuiles sont fabriquées à partir d’un mélange d’eau, de ciment et de sable auquel on peut également ajouter différents pigments. On peut ainsi obtenir une large palette de coloris : rouge, gris clair, cuivre, marron foncé ou même noir. Cette diversité permet d’utiliser les tuiles en béton pour réparer les toitures de tuiles en terre cuite, puisqu’il sera aisé d’harmoniser leurs coloris. De plus, les exigences des autorités locales en matière de coloris de toiture pourront également être plus facilement respectées.

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Des réparations moins fréquentes

Bien réfléchir à la planification de son toit, c’est s’assurer un confort et un bien-être plus durables, mais aussi s’éviter des réparations trop fréquentes. Celles-ci deviendront toutefois incontournables au fil des années, car même le toit le plus résistant peut être victime d’une fuite. L’âge de la structure et les conditions météorologiques jouent également un rôle central.

Lorsqu’une réparation devient inévitable, il convient de ne pas en négliger les signes. Certains dommages sont visibles de l’extérieur : par exemple des tuiles arrachées ou cassées par une tempête et qu’il convient de remplacer, ou encore l’apparition de fissures au niveau du chapeau de la cheminée. Cette dernière peut constituer un point faible de la toiture. Dans la plupart des cas, il suffit cependant de remettre en état l’abergement de la cheminée.

Surveiller les taches de décoloration et d’humidité dans la maison

Les besoins de réparation peuvent également être repérés depuis l’intérieur de la maison : l’apparition de décolorations ou de taches d’humidité au plafond ou sur les murs peut indiquer une dégradation avancée de l’écran de sous-toiture placé sous les éléments de toiture destinés à évacuer l’eau. L’humidité pénètre alors dans la maison, et une intervention devient nécessaire, faute de quoi la moisissure peut s’installer – ou pire encore. Dans le cas de toitures très anciennes, on recommande généralement une réfection complète.

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